Costumes et Accessoires Spécifiques

ASCOT

L'ascot tient son nom du champ de course.

Dans le cas de l’ascot, le centre (autour du coup une fois nouée), est plus large et forme trois plis. Dans le cas de la lavallière, le centre est beaucoup plus fin (environ 1 cm) et sans plis.

Il ne peut se porter qu'avec une jaquette et avec une chemise à col cassé et en aucun cas avec une chemise avec un col traditionnel.

 

AVOCAT

Du vêtement religieux à la robe d'avocat:

Le fondement légal de cette obligation vestimentaire n'est pas si vieux que cela : il trouve sa source dans l'article 3 de la loi du 31 décembre 1971 : "Les avocats sont des auxiliaires de justice, qu'ils prêtent serment en ces termes : Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. Et, qu'ils revêtent dans l'exercice de leurs fonctions judiciaires le costume de leur profession." Mais, s'il a fallu attendre les années 1970 pour voir cette pratique codifiée en bonne et due forme, la robe est en fait le signe distinctif des hommes de loi depuis le XIIIe siècle. À l'époque, la justice est de droit divin et les avocats se composent essentiellement de membres du clergé qui plaident habillés de leur soutane. La présence de 33 boutons, qui représentent l'âge du Christ à sa mort, témoigne également de ce passé ecclésiastique. Aujourd'hui dissocié de ce passé clérical, le port de la robe souligne l'autorité qui s'attache au service de la justice. La robe permet dans le même temps d'offrir une égalité d'apparence entre les avocats et rappelle que la justice n'est pas seulement une affaire administrative mais, plus profondément, qu'elle "permet de distinguer le bien du mal", souligne André Damien dans le chapitre qu'il consacre au costume professionnel dans Les Règles de la profession d'avocat . Cette fonction toute particulière du costume judiciaire interdit à ses propriétaires d'en faire usage en dehors des tribunaux ou de manifestations particulières telles que l'enterrement d'un confrère ou lors de la prestation de serment d'un jeune avocat. Il est ainsi formellement interdit de recevoir un client ou de rentrer chez soi vêtu de sa robe d'audience.

De la robe traine à la robe mi-mollet :

Au fil des ans, la robe a également raccourci. Si, aujourd'hui, son ourlet tombe à peu près à mi-mollet, au Moyen Âge, la robe était agrémentée d'une traîne, symbole de puissance qui forçait ceux qui suivaient dans le cortège à garder leurs distances, par respect mais également pour ne pas venir chuchoter à l'oreille de l'homme de loi au risque de trébucher sur la traîne. Aujourd'hui, la tradition veut que les avocats replient (sauf enterrements d'un confrère) cette traîne, montrant que, "malgré leur dignité, ils ne sont que des auxiliaires de justice". Sous l'Ancien Régime, la profession d'avocat est essentiellement occupée par la noblesse qui aime "porter la robe". Assimilé au pouvoir royal, le port de l'habit d'audience sera en conséquence supprimé au lendemain de la Révolution française. Il faudra attendre Napoléon pour voir l'usage rétabli, avec de nouvelles règles pour les décorations et accessoires. Depuis 1971, le costume de l'avocat se compose d'une robe, de boutons, d'un rabat blanc et d'une épitoge, agrémentée pour les occasions solennelles de gants blancs et d'un nœud papillon blanc. Tombée en désuétude, la toque désigne à présent la case dans le vestiaire des avocats parisiens. Cet abus de langage et en fait le reflet d'une pratique : jusque dans les années 1970, ils communiquaient leurs pièces dans le carton de la toque. Le nom est resté. L'épitoge est (comme son nom l'indique) la bande de tissu portée par-dessus la toge au niveau de l'épaule, qui distingue les avocats parisiens des autres. Ces derniers portent, en effet, "l'épitoge veuve", c'est-à-dire dépourvue d'hermine (et désormais de lapin, l'hermine étant une espèce protégée). La légende veut que cette "coquetterie parisienne" marque le deuil de Malesherbes, principal avocat de Louis XVI qui fut guillotiné pour avoir défendu son client.

BANDANA

Noué autour de la tête ou du cou, le bandana est un accessoire  de mode très populaire dans les pays occidentaux. il tire pourtant son origine d'Inde, ou ce carré coloré en soie ou en coton, souvent rouge et parsemé de motifs blancs est un foulard porté depuis des siècles. son nom vient d'ailleurs du mot hindi " bandhana" qui signifie " il attache". Au XVIe s. la pièce de tissu à séduit les aventuriers portugais, alors installés dans les villes de Goa et de Bombay. Avec l'essor des échanges commerciaux, elle a été rapportée en Europe, avant d'être rapidement adopté par les Anglais. Ces derniers ont alors simplifié le terme en " bandana". Les colons britanniques l'ont ensuite emporté avec eux aux Etats unis, où le foulard est devenu l'apanage des cow-boys pour se protéger de la poussière. En France, il a fallu attendre les année 1980 pour que le bandana arrive.

BIAUDE  ou BLAUDE

Blouse de toile blanche, bleu ou noire que les éleveurs ou paysans portaient pour sortir ou aller à la foire. Elle n’est pas boutonnée sur le devant mais fermée par un cordon et ouverte à la hauteur de la poitrine.


Coiffes  BIGOUDENS

La légende veut que la hauteur des coiffes ait été une réponse bravache des femmes à la décapitation des clochers bigoudens, en 1675. En réalité, la coiffe n’a commencé à monter qu’au début du XXe s. Au début du XIXe s., la coiffe bigoudène n'était qu'un bonnet emboîtant la tête avec deux ailes tombant de chaque côté, ressemblant alors beaucoup aux coiffes des autres régions de France. Vers 1880, la coiffe ne fait que 5–6 cm de haut, portée sur le front, le dalet très développé, car il est inconvenant à l'époque de montrer sa chevelure. Vers 1900-1905, elle se met à grandir toujours à plat. D'un bonnet ne couvrant que le sommet du crâne à un triangle de toile posé sur un édifice d’étoffes brodées ou tissées de fleurs, de velours ou d’argent, la coiffe prend la forme, autour de 1900, d’un petit pain de sucre. Un peigne courbe lui est adjoint pour maintenir la verticalité de la coiffe. En même temps, les broderies s'étendent ; au début du XIXe s., juste un petit rectangle au centre de la coiffe était brodé.Dans les années 1925-1930, elle mesure 15 à 20 centimètres ; elle atteint son apogée peu après la seconde guerre mondiale. Jusqu’à l’an 2000, cette coiffe a oscillé entre 30 et 35 centimètres pour 12 à 14 centimètres de large à la base. Initialement en toile rustique, qui s'est ensuite affinée, la coiffe est maintenant en dentelle brodée, de même que les deux rubans qui se sont, eux aussi, couverts de broderies.

Per-Jakez Hélias en parle ainsi : « Une ancienne coiffe à pignon ou à bec qui, d'horizontale qu'elle était, s'est relevée peu à peu pour devenir cette haute parure frémissante qui est un défi au vent et qui oblige les femmes à un port de tête d'une incontestable noblesse ».

La coiffe, qui se porte avec des cheveux longs noués en chignon au sommet de la tête, est constituée de trois parties :

  1. la coiffe frontale, appelée bigoudenn, qui tient à la verticale grâce à de l'empois ;
  2. la base, appelée taledenn ;
  3. les rubans, fixés le long de la coiffe et qui se nouent sous l'oreille gauche, appelés lasenoù.

Cette coiffe est la coiffe de cérémonie. La coiffe de tous les jours, portée pendant les travaux quotidiens, est le vouloutenn, en fait un simple ruban de velours noir autour du peigne derrière lequel on dissimulait le chignon.

Deux exceptions existent quant à la coiffe en Pays bigouden : les femmes de l'ILe - Tudy portent un bonnet à dentelles et celles de Kérity la poch flog ou poch dour.

À partir des années 1970-1980, le nombre de coiffes a très régulièrement et irrémédiablement baissé dans les communes du pays Bigouden, et en 2008 on ne voit plus de coiffes, si ce n'est dans le cadre de manifestations folkloriques. En 2011, il ne reste qu'une seule femme, Maria Le Maréchal, dite Maria Lambour née le 2 septembre 1911 , à porter la coiffe quotidiennement.


BONNET

Quand un petit enfant est malade, il faut jeter son bonnet au feu afin que le mal se consume en même temps.

BONNET ROUGE BRETON

Parce que vers 1675, les paysans bretons s'étaient coiffés de couvre-chefs écarlates pour - également - protester contre une mesure fiscale du roi Soleil : le papier timbré, ancêtre de notre actuel timbre fiscal.


BOUFFON ou FOU DU ROI

Le bouffon, fou du roi, ou fou est un personnage  comique, dont la profession était de faire rire les gens. Les plus connus sont les fous des rois et des  seigneurs. Il y a aussi des femmes « fous » ou « folles ». Les fous font rire. Ils divertissent, utilisent l'insolence et sont parfois conseillers. Sous  François 1er , on connaît même une école de fous.

Les  rois avaient leur bouffon attitré, seul personnage pouvant sans conséquence se moquer du souverain, quoique la  satire constituât toujours un risque voire un péril pour l’artiste. Les spectacles avaient souvent lieu lors de grands banquets où plusieurs vassaux festoyaient au côté de leurs seigneurs. La  Cour, dans des châteaux plus ou moins luxueux, avait son opérette de bouffons dont le comique restait souvent trivial, proche de la  commedia dell'arte, bien que le « jeu » de ces premiers comédiens fût beaucoup moins travaillé que celui des artistes des «  farces » du XVIIe s.

Un des premiers écrits où l’ humour du bouffon est relaté est celui de  Priscus, historien grec, en  449 : Attila avait déjà à son service un fou pour distraire les convives. C'est la première fois qu'on parle d'un fou du roi — bien qu'on puisse soupçonner qu'il en existât déjà bien avant —, mais aucune preuve n'en atteste jusqu'au  XIVe s où les comptes d'argenterie des rois de France mentionnent régulièrement les dépenses, parfois élevées du ou des bouffons de la cour ou faites pour eux.

Le dernier bouffon, L' Angély, vécut sous Louis XIII.

Sur un plan mythologique, le fou du roi est plus ancien encore : Momos est le bouffon des dieux de l' Olympe.

Le mot même est une déformation des bouphonies, les « sacrifices du bœuf » dans la  Grèce antique : après l'exécution de la victime, une « comédie sacrée » avait lieu pour « dépasser la mort » de l'animal : d'abord, la hache qui avait servi aux hiérophantes  à tuer le bovin était jugée et condamnée au Prytanée puis exilée ; ensuite, la peau de l'animal sacrifié était empaillée et placée à côté d'un bœuf vivant pour tirer sous le même joug un sillon symbolique, comme si le sacrifié vivait toujours sous une nouvelle forme.

Erasme souligne l'importance des bouffons auprès des rois dans Éloge de la folie, XXXVI : « Les plus grands rois les goûtent si fort que plus d'un, sans eux, ne saurait se mettre à table ou faire un pas, ni se passer d'eux pendant une heure. Ils prisent les fous plus que les sages austères, qu'ils ont l'habitude d'entretenir par ostentation… les bouffons, eux, procurent ce que les princes recherchent partout et à tout prix : l'amusement, le sourire, l'éclat de rire, le plaisir. ». Mais Érasme fait également quelques allusions à un second rôle échu au bouffon : celui de révélateur, de miroir grotesque. Rôle attesté par le fait que les bouffons suivaient une réelle formation, qui était plus adaptée aux hommes d'esprit qu'aux réels crétins. Il semble que certaines associations discrètes n'y furent pas étrangères, d'après Bernard Roger, dans À la découverte de l'alchimie.

Le bouffon est révélateur de la dualité de chaque être et de sa face bouffonne. Bien compris et assumé il est un facteur de progrès, rejeté il symbolise un arrêt dans l'évolution ascendante.

La Fête des Fous serait une survivance de fêtes rituelles bien plus anciennes, s'apparentant aux  Saturnales.

Le fou est aussi, en alchimie, un symbole pour représenter le  dissolvant, l'action de décomposition (œuvre au noir).

Dans le tarot de Marseille, l'arcane du  Mat est aussi appelée « le Fou », et représente l'errance, la folie, mais aussi la liberté et l'insouciance.

Ce mot s'emploie de plus en plus dans la langue parlée familière pour nommer une personne peu sérieuse, par extension le mot est utilisé comme insulte

Costume traditionnel bicolore (rouge et vert) garni de grelots, sa marotte,  son bonnet surmonté d'oreilles d'âne, sa grande collerette dentelée et ses chaussures pointues

BOURGERON

Blouse courte que portent certains  ouvriers  en travaillant  et les soldats à la caserne.

CABAN

 Le caban est un manteau court, chaud et imperméable. Il peut comporter une capuche, le col est large et les poches situées sur les hanches comportent généralement un rabat. Il est le plus souvent foncé (noir ou bleu) avec un  boutonnage double et croisé et de six  boutons souvent ornés d'une  ancre.

Ce sont les premiers navigateurs européens au XVe s.qui en popularisèrent l'usage.

Le caban est décrit pour la première fois en 1845 dans une lettre du Ministre de la Marine. Initialement, il se caractérise par une rangée de dix boutons frappés d'une ancre comme les pointes de son col. Les matelots eux-mêmes savaient le rendre imperméable au moyen d’un apprêt constitué de  goudron, de suif et d'huile de térénenthine. Il a remplacé le paletot jusqu'alors en usage, en 1874. Long au départ, il se raccourcit et ressemble alors à une capote plus qu'un paletot .

Cette pièce de l'uniforme du marin est descendue « dans la rue » après l'apparition des friperies. Si auparavant, elle était présente dans le civil, c'est parce que les anciens engagés ou conscrits pouvaient la garder mais en enlevant les boutons symbole de la Marine Nationale. Depuis, le caban est passé d'un usage de tous les jours dans les milieux modestes à un statut de prestige. Figure emblématique du look de « loup de mer », ce vêtement devenu classique, a été détourné par les grands couturiers et a fait une apparition généralisée dans les rues notamment pendant la saison 2006—2007. Le premier couturier a l'avoir revisité fut Yves Saint Laurent en 1962. Puis J. P Gaultier, Y. Yamamoto entre autres. Le caban participe de la légende du personnage de Corto Maltes.

C'est de ce manteau que serait tiré le nom de l'actuelle République gabonaise Gabon. En effet, quand les navigateurs portugais pénétrèrent en 1472 dans l'estuaire du fleuve, ils le baptisèrent Rio de Gabão, en raison, dit-on, de la forme des côtes de l'actuelle capitale Libreville  et sa proche région, semblable à un caban (gabão en portugais). Par la suite l'état du Gabon conserva cette appellation.

Usage : le double boutonnage du caban permet de le fermer d'un côté ou de l'autre selon la direction du vent, suivant que l'on soit de la bordée bâbord ou tribord.

CACHE - POUSSIERE

Un cache-poussière est un  vêtement sous forme de  manteau ample avec ou sans manches que l'on porte par dessus les habits. Les automobilistes du début du siècle le portait pour conduire leur voiture, peu protégé des intempéries.


CAFTAN ou CAFETAN

Vêtement porté dans diverses régions :  Asie centrale, Perse, Inde sous la dynastie moghole fondée par Bâbur, certains États indépendants de l'actuelle  Italie comme la  République de Venise, l'Empire Omeyyade et l'Empire Ottoman. Le terme recouvre  une grande variété de tuniques longues existant ou ayant existé à différentes époques.


CANNE BLANCHE

La canne blanche aurait été inventée en 1921 par James Biggs, un  photographe britannique résidant à  Bristol, qui a perdu la vue à la suite d'un accident et entend être plus visible des  automobilistes dans le trafic routier.

En 1930 la préfecture de Police recommande à tous les aveugles parisiens de sortir avec une canne blanche.

CAPELINE

Chapeau de femme à très large bord souple, que l'on peut porter aussi bien pourse protéger du soleil qu'avec une tenue habillée.

CARDIGAN

D'origine militaire, ce gilet en laine remonte à un épisode de la célèbre guerre de Crimé : La bataille de Balaklava (Russie) en 1854. Faisant face à des milliers de soldats russes, le lieutenant Brudenell, comte de Cardigan ( Pays de galles) a mené une attaque héroïque à la tête de 600 cavaliers. Dans ce moment des plus critiques, le gradé a décidé de fendre l'avant de son pull réglementaire avec son sabre, afin d'être plus libre de ses mouvements. s'il ne s'est pas distingué par son génie stratégique (il n'a pas remporté la bataille) le comte de Cardigan est devenu célèbre pour cette charge et pour sa tenue vestimentaire. le cardigan sera alors commercialisé dans les boutiques et sera même agrémenté de boutons.

CARMAGNOLE

La carmagnole est une  veste à basques courtes et gros  boutons porté par les  sans - culottes pendant la  Révolution française. Elle inspira un chant populaire, La Carmagnole. La carmagnole est à relier au  vêtement porté par les paysans piémontais :  carmagnola est un village de la région de  Turin, d'où est originaire l'un des plus fameux  condottiere italien : Francesco Bussone da Carmagnola (1390-1432).

CHANDAIL

Sorte de maillot de tricot non boutonné que l'on enfile par la tête. Son nom vient des marchands d'ail bretons qui portaient ce vêtement et en répandirent la mode.(nom apparu à Paris à la fin du XIXe s.)

Aujourd'hui le mot pull  a supplanté le mot chandail.

CHAPERON

Sorte de capuchon prolongé sur les épaules. Son nom vient  du vieux mot français : chape et du bas latin : coiffure.

CHASUBLE

Vêtement ample porté par les prêtres sur leurs habits sacerdotaux pour célébrer la messe.Du latin casabula , altération  de casula, petite maison,  employé pour désigner un manteau à capuchon.
On appelle robe chasuble une robe droite sans manches assez large, rappellant la forme de la chasuble des prêtres.

Coiffe  CHATELAUDREN

CATOGAN

Petite queue de cheval attaché par un ruban. Coiffure inventée au XVIIe s. par William Cadogan, pour raisons pratiques.

Ce général britannique avait remarqué après plusieurs mois de campagne, nombres de ses soldats avaient les cheveux longs, ce qui les gênait dans leurs mouvements. Il a eu l'idée de leur faire nouer, ce qui leur apportait de surcroît une protection pour la nuque contre les coups d'épée. Un principe repris sur l'arrière des casques comportant des panaches en crin de cheval comme ceux de la garde républicaine. cette coiffure a été reprise par d'autres militaires, puis par des nobles. Et au fils du temps, en passant de l'anglais au français, le " Cadogan " est devenu " Catogan".

CHECHE

Le chèche (en touareg: taɣelmust ou tagelmust ⵜⴰⵖⴻⵍⵎⵓⵙⵜ ) est une sorte de foulard d'environ 4 à 8 mètres de long, porté notamment par les  Touaregs, et en Afrique du nord en général. Les hommes l'enroulent sur la tête et le visage, pour se protéger du soleil et du vent sec du désert.

Son nom français chèche vient, comme pour la  chéchia, de la ville de Chach en Sogdiane , l'actuelle Tachkent , capitale de l' Ouzbékistan. C'est de ce terme que les Anglais ont formé leur mot sash qu'ils emploient pour désigner une écharpe ou une ceinture.

Anciennement le mot chèche (شاش) désignait une coiffe que les femmes portèrent au huitième siècle et qui ressemblait à une bosse de chameau. Il prenait naissance sur le front de la femme et se terminait vers le dos.

Il peut être de différentes couleurs, telles que rouge, jaune, vert, mais deux couleurs ont une signification spéciale. Le blanc est porté pour montrer un signe de respect, un jour particulier. Le chèche indigo est fait à partir de lin , souvent avec un tissage  complexe. Il est porté les jours de fête (et les jours de froid car il est plus chaud que le chèche en coton). Sa teinture souvent à base d' indigo tend à déteindre sur la peau, donnant au  Targui le surnom d'homme bleu. En langue tamasheq, selon les tribus, il prend aussi parfois le nom de taɣelmust ou de litham. En  Mauritanie, il est communément appelé Hawli.

Il fut également adopté par certaines unités de l'armée française en poste au Sahara ou dans d'autres zones désertiques, notamment les tirailleurs et les légionaires, et s'est aujourd'hui répandu dans la plupart des unités opérant en zone à température élevée.

CHECHIA

Coiffure qui accompagne le premier uniforme donné aux tirailleurs sénégalais en 1857. Elle est conservée par  ces derniers pendant un siècle et portée avec différentes tenues qu'ils revêtent tout au long de la période. cette coiffure devient emblématique. Rouge une des couleurs prisée par le prophète Mahomet, elle ne comporte pas de visière pour permettre au croyant de se prosterner jusqu'au sol lors de la prière. Pendant la première guerre mondiale la chéchia portée au combat est parfois recouverte d'un manchon en toile kaki clair puis confectionnée en drap bleu foncé dès la fin 1914, puis en drap bleu  clair et enfin kaki en 1916.

Coiffe CONCARNEAU

Coiffe CROZON

La coiffe de cérémonie était réservée, au début du siècle, aux événements plus heureux. Cette longue coiffe, de forme conique, était portée par les femmes les plus riches lors des baptêmes, communions ou mariages. Réalisée en tulle à mailles rondes et couverte de broderies, son allure élancée contrastait singulièrement avec la forme aplatie de la penn sardin traditionnelle. Cette coiffe de cérémonie a disparu rapidement après la première guerre mondiale, victime de la mode. D'ailleurs l'aspect général des penn sardin évoluait, s'orientant vers plus de simplicité pour ne pas faire du port de la coiffe une contrainte.La coiffe de cérémonie était réservée, au début du siècle, aux événements plus heureux. Cette longue coiffe, de forme conique, était portée par les femmes les plus riches lors des baptêmes, communions ou mariages. Réalisée en tulle à mailles rondes et couverte de broderies, son allure élancée contrastait singulièrement avec la forme aplatie de la penn sardin traditionnelle. Cette coiffe de cérémonie a disparu rapidement après la première guerre mondiale, victime de la mode. D'ailleurs l'aspect général des penn sardin évoluait, s'orientant vers plus de simplicité pour ne pas faire du port de la coiffe une contrainte

DUFFEL COAT

Le duffel-coat est un manteau en drap de laine épais, doublé aux épaules et équipé de deux grandes poches plaquées.

Il se singularise par :

- Une grande capuche  qui revient jusque devant le cou, où elle est boutonnable, et protège ainsi toute la partie généralement exposée (cou, nuque, etc.);
- Ses attaches, très particulières, faites en petits cônes incurvés de  bois , appelés  brandebourgs (en référence à une  ville proche de Berlin, car ces attaches sont dérivées de celles utilisées pour les uniformes de l' armée prussienne) tenus par des liens en corde — ou parfois de  corne  tenues par un lien de  cuir — qui se rentre sur l'autre partie dans une petite boucle. Les attaches de cuir sont très souvent tenues par un petit triangle de cuir plus clair ou de duffle. Elles auraient été conçues pour être facilement ouvrables et fermables par les marins  lorsqu'ils portaient de gros  gants.

Il a été créé au  XIXe s. en Angleterre à l'usage des marins. Son port par les marins de la Royal   Navy est attesté en 1863. Sa forme est ample afin de faciliter les mouvements. Il est fréquemment doublé d'un tartan à l'intérieur et long, jusqu'à mi-cuisse environ, mais il existe des modèles 3/4 ou courts. Bien que les couleurs les plus courantes soient sombres (bleu marine notamment), le modèle militaire, notamment celui porté par le  Field marshal Montgomery, est beige. Du fait de cette référence, le duffel-coat est parfois appelé monty-coat.

Des marques anglaises, telles que Gloverall installée à Londres, ou Tibbett devenue Original Montgomery ont repris le modèle à l'armée anglaise et l'ont popularisé auprès du grand public.

Le duffel-coat est populaire en Eurpope , notamment en  Angleterre d'où il vient. En France , populaire jusque dans les année 1960, il a longtemps été associé aux milieux religieux, bourgeois, voire à la Province pour les Parisiens. Comme le  caban, il a encore bénéficié d'une remise à la mode, surtout sur les podiums des défilés hiver 2011 qui le mettent à l'honneur, faisant ainsi pendant à la grossière doudoune (marques  Maje, Sandro, Bensimon Collection entre autres). Il reste toutefois accepté et courant chez les enfants. Le duffel-coat revient en force également chez les amateurs de rock et de pop anglaise, grâce notamment aux groupes Oasis dont Liam, le chanteur, est un inconditionnel qui n'hésite pas à le porter sur scène — ou encore les Belle and Sebastian et Alex Kapranos , du groupe écossais  Franz Ferdinand.

Il est évoqué dans le 109e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.

FEDORA

Le fedora est un chapeau en feutre à large bord et avec une forme particulière de la calotte. C'est l'archétype du chapeau classique tel que l'on se l'imagine spontanément. Il a été porté par exemple par Humphrey Bogart dans le film Casablanca, ainsi que par Alain Delon et Jean-Paul Belmondo dans le film Borsalino. Le Fedora est d'ailleurs souvent désigné - abusivement - par ce nom, alors qu'en réalité, Borsalino n'est qu'un fabricant de chapeaux, dont des modèles Fedora particulièrement réputés.

Il est généralement en feutre de poils de lapin, mais peut également être en poils de daim par exemple, ainsi qu'en laine pour les produits d'entrée de gamme.

Le bord est généralement rabattu à l'avant, voire sur le côté, mais toujours légèrement plié vers le haut à l'arrière de la tête. C'est la principale différence qui le distingue du chapeau dit Indiana Jones (personnage du film du même nom), dont le bord est uniformément abaissé sur tout le pourtour de la tête.

Fédora (1882), drame de Victorien Sardou créé pour Sarah Bernhart.

FUSTANELLE

Du grec foustanela, diminutif de foustani : robe, jupe et empreinté de l'italien fustagno : futaine qui désigne le tissu de coton dont elle était probalblement faite à l'origine.
Jupe courte et froncée qui fait partie du costume traditionnel des montagnards grecs. elle est encore portée par les evzones ( soldats de la garde nationale grecque) et par certain derviches.

GARDES BRITANIQUES

Ils portent des casques en poil d'ours noir depuis le début du XIXe s. Emprunté aux grenadiers de la garde impériale française de Napoléon 1er, afin de les rendre plus grands et donc plus intimidants. Des soldats sévèrement battus à Waterloo par les anglais, ce qui a précipité la chute de Bonaparte.Les britanniques ont ensuite eut   l'autorisation   de


porter la coiffe des militaires français comme trophée de guerre et l'ont conservée.

HABIT

Vêtement de cérémonie d'homme.

Veste de couleur noire couplée à un pantalon  de même couleur et à une chemise  blanche ( popeline empesée, parfois plastronnée, à col cassé. Ce complet trois pièces est généralement associé à un nœud papillon blanc, un gilet (très échancré, à deux revers plats et quadruple boutonnage bas) en piqué de coton ou marcela blanc et a pour accessoires des gants blancs, un chapeau haut de forme, des souliers richelieus noirs. L'habit est appellé aussi frac et  plus communément queue de pie.


HUIPIL

 Il est le vêtement traditionnel le plus commun porté par les femmes autochtones du centre du Mexisue et de l'Amérique Centrale.

s'agit d'une tunique ample, généralement en deux ou trois morceaux rectangulaires de tissu qui sont ensuite reliés ensemble par couture, de rubans ou de bandes de tissu, qui une ouverture pour la tête et si les côtés sont cousus, ouverture pour les bras. Huipiles traditionnels, en particulier les cérémonies, sont généralement fabriqués avec du tissu tissé sur un métier à sangle arrière et sont abondamment décorés avec des motifs tissés dans le tissu, broderies, rubans, dentelles et plus. Cependant, certains huipiles sont également fabriqués à partir de tissu commercial. Longueurs du huipil peuvent varier d'un vêtement de blouse-comme à court ou assez long pour atteindre le sol.  Le style de huipiles traditionnels indique généralement l'appartenance ethnique et de la communauté de l'utilisateur comme ont chacun leurs propres méthodes de création de la toile et des décorations. Certains ont des conceptions complexes et significatifs. . Huipiles de cérémonie sont les plus élaborés et sont réservés pour des mariages, des enterrements, des femmes de haut rang et même d'habiller les statues de saints.

Coiffe ILE DE BREHAT

Coiffe ILE DE GROIX

Coiffe ILE DE SEIN

La jupe , le châle et la coiffe de l'ile de Sein qui étaient blancs devinrent noirs à partir de 1886,  à la 2e épidémie de choléra.


JAQUETTE

Vêtement d'homme, ajusté à la taille, à longs pans arrondis ouverts sur le devant (ce qui le différencie de la redingote), qui ne se porte plus actuellement que dans les cérémonies officielles et certaines manifestations mondaines.


JODPURS

Pantalon de cheval serré du genou à la cheville et qui se porte sans bottes. C'était la tenue d'équitation des officiers britaniques de l'armée des Indes et il doit son nom à la ville indienne Johdpur.

KILT

Le kilt(filleadh beag en gaélique écossais et parfois philabeag en anglais) est un habit traditionnel,s'arrêtant au genou, doté de plis à l'arrière, et traditionnellement coupé dans du tartan de laine,  porté par les hommes des Highlands, les Hautes Terres d’ Ecosse depuis le XVIe s. Le kilt est généralement une jupe  portefeuille plissée (dos plissé tandis que le devant est constitué de deux panneaux qui se croisent) fait de pure laine aux motifs colorés d'un « tartan  », terme dont l'équivalent en gaélique écossais est le mot breacan qui signifie « tacheté », et qui est beaucoup plus parlant.

Depuis le  XIXe s., il est associé de manière plus large à la  culture d'Ecosse et à l'héritage écossais ou celtique à travers le monde.


KIMONO

Le kimono (着物?, de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais . Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des  arts martiaux .Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la  robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.

Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse. Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi.

Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (seijin shiki, 成人式?), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle. Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mur, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée le yukata.


LAVALLIERE  cravate

Par opposition à la cravate, lavallière et ascot ont une symétrie axiale et centrale. Les deux coques ou pans sont identiques pour la lavallière et l’ascot, avec une forme parfois en biseau, souvent de la forme d’une cravate.

Dans le cas de l’ascot, le centre (autour du coup une fois nouée), est plus large et forme trois plis. Dans le cas de la lavallière, le centre est beaucoup plus fin (environ 1 cm) et sans plis.

Il ne peut se porter qu'avec une jaquette et avec une chemise à col cassé et en aucun cas avec une chemise avec un col traditionnel.


LIVREE

Tenue que portait les serviteurs d'une maison. Elle était fournie (livrée) aux gens de maison par leur maîtres.

LONGYI
Terme générique birman désignant différentes pièces vestimentaires birmanes.

En premier lieu, c’est un sarong , noué en triangle autour de la taille. Il fait aussi office de  serviette , de ceinture, voire de  couvre- chef lors des fortes chaleurs. Il est généralement en tissu à carreaux, comme certains vêtements ethniques birmans, thaïs ou tibétains.

Dans la  boxe birmane , longyi désigne également le carré de tissu plié en deux et noué autour de la taille. En compétition, les boxeurs portent un longyi de la couleur de leur coin, c’est-à-dire rouge ou bleu. En Occident le longyi se porte sur le short. Il est de la couleur du grade du pratiquant, comme la ceinture d'art martial portée sur le bandogyi  (jaune, orange, vert, bleu, marron ou noir).


Coiffe  LORIENT

La coiffe de Lorient occupe la région des rives de la Laita aux abords de la rivière d'Etel.

Elle se compose de deux pièces:un petit bonnet à deux ailettes englobant le chignon appelé béguin et une partie plate surnommée "aéroplane" venant surmonter le béguin. Ces deux parties sont soigneusement amidonnées et assemblées l'une à l'autre à l'aide d'épingles à tête de nacre. Il subsiste parfois sur l' "aéroplane" deux petites tresses sur les côtés: ce sont les restes des barbes  qui, à l'origine, permettaient de nouer la coiffe sous le cou.

 La coiffe de cérémonie, finement brodée main sur tulle, était portée le dimanche ou à l'occasion des fêtes importantes. On pouvait  aussi avoir recours à de la broderie mécanique. Les jours de semaine, on portait une coiffe plus simple sans broderie.

MARMOTTE

Petite coiffe du Landerneau en forme de bonnet, de la famille des « genoze » ou « jeunoz » coiffe se portant dans les parties urbaines de Brest et Landerneau. L’appellation « genoze » ou « jeunoz» évoque la coure qui étais jadis faite aux jeunes filles « je n’ose vous parler mademoiselle ». Si la jeune demoiselle permettait qu’on lui touche les brides, cela signifiait que le prétendant pouvait se permettre de continuer sa coure à la belle. La coiffe peut être brodée ou non, pour le travail de tous les jours le bonnet est non brodé et très simples pas de dentelles à la base. Les jours de cérémonies le bonnet est brodé de fleurs. Les brides se portent pendante sur les épaules délassées dans le dos (modes de travail), devant noué ou porté accolé à la joue, leur nœud prend alors le nom de mentonnière. La mentonnière pouvait être placée, soit juste accolée au menton soi en partie basse, descendante au niveau de la poitrine. Pour la vie de tous les jours, la mentonnière était portée derrière la nuque ou délassé, afin de ne pas gêner le travail (appellation « portée à la mode de Brest »), les jours de fêtes elle passait devant. C’est une coiffe d’artisanes dite aussi « coiffe des fainéantes ».


Coiffe MELRAND

Coiffe MORLAISIENNE

MORTIER

Bonnet rond de velours que  portaient jadis les magistrats. Il fut appelé au XVIIe s. en raison de sa forme qui rappelle celle d'une machine de guerre du même nom. Les présidents à mortier étaient ceux qui avaient droit au port du mortier.

OBI

Un obi (?) est une  ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais , tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les  arts martiaux ( keikogi ou dōgi).

Elle se présente sous la forme d'un ruban de tissu sans boucle ni fermoir. La manière de nouer l'obi est tout un art.

Par tradition, on ne porte aucun bijou avec un kimono, cela explique pourquoi les obi sont si richement décorés et colorés, ils doivent trancher avec le kimono, tout en étant en harmonie avec lui.

PANTALON A PONT des marins

Ce pantalon a été mis au point en  France au XVIIIe s. pour les différents métiers de la mer qui nécessitaient un pantalon dont l'avant ne présentait aucune aspérité (tels que des boutons) pour éviter de se prendre dans les cordages et les mailles des filets. Il se porte généralement avec une  vareuse (sans bouton non plus), comme uniforme de certaines marine militaires.

Il existe deux types de ponts différents, le petit (étroit sur le devant du pantalon) et le grand (qui recouvre le ventre).

Coiffe  PENN  - PAKET

Portée dans les zones rurales du nord de Landerneau et comme son sobriquet l'indique, elle recouvre toute la tête, c’est la coiffe typique du Bas Léon. C’est une coiffe a ailes a la base, voir costume 1840, les ailes disparaîtront vers 1870. Pour les mode les plus anciennes, c’est une coiffe de coton, dans son évolution elle sera soit en tulle, soit en organdi et peut être brodée, sur le fond, d'un grand motif circulaire ou d'un semis de petites fleurs. La visagière, également brodée, est bordée de dentelle ou de trois petits plis. Vers 1900 c’est une coiffe de gaze avec trois plis sur le bord de la visagière.

 


Coiffe PEN - SARDIN

Penn Sardin, prononcé penn sardinn (« tête de sardine  »), est le nom donné à la population de Douarnenez depuis au moins le XVIIe s. Par extension il deviendra également celui de la coiffe des femmes de ce port de pêche dont l'importance au XIXe et au début du XXe s. se fera grâce au petit poisson bleu.

Au début du XXe s. cette coiffe enserre une partie de la chevelure qui orne le front et dans la plupart des communes, également la nuque. Elle est posée sur des bonnets qui permettent de coiffer la chevelure. Deux au minimum et parfois trois avec toujours un blanc au contact de la tête et un noir sous la coiffe pour mettre en valeur les broderies blanches. Cependant dans la presqu'île de Crozon, c'est un simple ruban sombre qui permet de préparer la chevelure, sauf pour les femmes âgées.

Le remplacement de l'outil industriel de la presse à sardine par la conserve au milieu du XIXe s., va demander l'emploi d'une main d'œuvre importante, multipliant la population portuaire. Le filles des nouvelles familles venu de la campagne et notamment du cap Sizun  porteront la coiffe et le costume traditionnel des ports de pêches de de Douarnenez puis d'Audierne. Cette coiffe est également présente dans les communes environnantes associé tantôt avec le costume du milieu maritime, tantôt avec celui du milieu rural (Ploaré, Tréboul Pouldavid sur mer, Le juc'h, Poullan-sur-Mer Esquibien, Plouhinec.) Cette coiffe est également portée mais de manière différentes dans d'autres secteurs:

– dans les cinq communes occidentales de la presqu' île de Crozon ;
– Pont Croix et la partie Est de Beuzec Cap Sizun ;
– dans les ports de Sainte-Marine et de l Ile - Tudy ( en Pays Bigouden) et de Concarneau ( en Pays Giz Fouen)


Coiffe de PLENEUF

POINTES

Inventé par  Anna meadmore en 1820


Les pointes marron furent commercialisé en 2018 produit par l'american Compagny Gaynor Minden

Coiffe de PLOUGASTEL - DAOULAS

Coiffe PONT AVEN

Petite coiffe (koef vihan): bonnet cylindrique, une toque cerclée d’un ruban, directement posée sur les cheveux, elle se porte seule ou recouverte par la grande coiffe.Grande coiffe (koef vras) : Coiffe de sortie ou de cérémonie,  vient « s’emboîter » sur la petite coiffe. Ses deux grandes ailes sont relevées et « pliées » sur le devant sauf en cas de deuil.


PRETRE

Les formes, coupes, dénominations et coutumes liées au costume ecclésiastique ont fait l'objet de nombreux changement au cours des siècles.

La grande diversité observée jusqu'au début du XXe s. a cependant toujours été associée, dans l'esprit des clercs, au souci de l'observance des coutumes (locales ou corporatives) adoptées, moins en référence au principe de tradition - qui, en la matière, a souvent de la peine à prouver son antiquité.

Voir détail du costume sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Costume_eccl%C3%A9siastique


QUICHENOTTE

La quichenotte est une coiffe du pays vendéen , d' Aunis et de Saintonge. C'est une coiffe paysanne servant à se protéger du soleil.

L'origine du terme reste aujourd'hui encore indéterminée. Dans son Dictionnaire des régionalismes de l'Ouest, Pierre Rézeau y voit un dérivé du mot « quichon » qui désignait autrefois des petites meules de foin établies par les femmes travaillant aux champs. Par extension, la coiffe qui leur servait à se protéger du soleil aurait été baptisée « quichenotte ».

Il est également possible que ce terme dérive de l' occitan caissonata dont la signification est littéralement « petite caisse ». Jacques Duguet y voit ainsi un rapprochement avec la « queissonoto », coiffe traditionnelle des paysannes des Monédières, en Limousin.

Pierre Jônain, folkloriste charentais né à  Gémosac en 1799 et mort à  Royan en 1884, a popularisé une origine plus fantaisiste du nom qui proviendrait selon lui de l'anglais kiss not. Selon cette hypothèse, la coiffe aurait servi aux paysannes à se protéger des avances des Anglais durant la  guerre de Cents Ans.

Une version Saintongeaise voudrait que le rapprochement soit fait avec le mot caissenote (équivalent de cageot) du fait que l'armature de la visière était faite en morceaux de caissenotes.


Coiffe QUINTIN - PLAINTEL

Appelée « ailes de pigeon », variante évoluée de celle de Saint-Brieuc.


RABBAT

Dans la première moitié du XVIe siècle apparut en Europe (essentiellement en France et dans les pays du Nord) un élément nouveau du costume civil masculin : le collet à rabat. Il consistait à rabattre le col blanc de la chemise sur le col du vêtement de dessus ; c’est de cette action que vient le nom de « rabat ».Dans les années 1660, le rabat fut progressivement remplacé par la cravate qu’adopta Louis XIV. Passé de mode, il disparut des Cours européennes.

Dès lors, il ne subsista qu’en France où il ne fut plus porté que par les hommes de Loi, de Lettres et d’Église. Chez ces derniers, il évolua encore : il s’allongea par devant en forme de deux languettes réunies par la base et bordées d’un liseré blanc. Il devenait une pièce d’étoffe à part entière qu’on attachait autour du cou et qui n’en débordait plus comme à l’origine. Il était en étoffe de laine ou de soie, ou en gaze transparente chez les prélats de Cour.

Sous le règne de Louis XV (1715-1774), il subit une dernière évolution. Tout d’abord, il changea de couleur : il devint noir sans que l’on sache pourquoi. Pour mieux se démarquer de celui (blanc) des gens de Robe ? Ensuite, sa dimension diminua nettement : il ne faisait plus le tour du cou comme au temps du « Grand Bossuet ». Enfin, il n’était plus aussi précieux qu’au Grand Siècle : les languettes étaient en soie ou en étamine bordées d’un petit liseré blanc de toile.

Il est à noter que seuls les membres du clergé séculier français (les prêtres, les évêques, etc.) l’adoptèrent. Ceux du clergé régulier (les moines, les jésuites, etc.) conservèrent le costume religieux traditionnel de leur Ordre ou de leur Congrégation. Toutefois, parmi le clergé régulier il faut signaler quelques exceptions : le rabat noir des Sulpiciens (Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice) et le rabat blanc des Lasalliens (Frères des Écoles Chrétiennes) ; ces derniers le portent encore aujourd’hui !

Sous l’Ancien Régime, les prêtres le portaient en toute occasion : sur la soutane seule ou sur le surplis pendant les confessions et les processions. Les évêques, eux, le portaient sur la soutane ou la mozette. Tous le portaient aussi bien en France qu’à l’étranger et même à Rome au grand étonnement des membres de la Curie chez qui cette pièce d’étoffe était totalement inconnue !

La règle était moins claire s’agissant de son usage durant la Messe. Au XVIIe siècle par exemple, des évêques condamnaient son port durant la Messe (sur la chasuble du célébrant) quand d’autres le recommandaient.

Au XIXe siècle, l’usage voulait qu’on le quitte à la sacristie avant d’aller dire la Messe. Ne pas le porter en public était considéré comme inconvenant.

Pierre l'Hermite, (en photo) curé qui fit construire Sainte-Odile à Paris, le porta jusqu'en 1959 donc sa disparition est assez récente.


REDINGOTE

Une redingote est un  vêtement  masculin, veste croisée.

De nombreuses formes se sont succédé au fil du temps, autant pour les hommes que pour les femmes. Elle est aussi un  manteau féminin, serré à la taille. C'est une sorte de  vêtement intermédiaire entre la robe  et le manteau , dont le nom proviendrait de l' anglais  riding coat (littéralement, « manteau pour chevaucher ») ou, plus probablement, raining coat (« manteau de pluie »). Très en vogue au début des  années 1860, elle sera progressivement remplacée par la  veste, et connaît une certain regain de popularité par le  mouvement gothique, né entre la fin des années 1970 et le début des années 1980

REGATE

Dans la deuxième moitié du 19e siècle, alors que l'ère industrielle révolutionne le secteur textile, une cravate plus fonctionnelle, plus longue et plus étroite apparait. Nommée la régate, elle s'inscrit dans le temps.


RICHELIEU

Un Richelieu est l'un des deux modèles les plus répandus de chaussures de ville pour homme. Il s'oppose au Derby.

Il a un laçage fermé. Ses  lacets sont directement dans l' empeigne. On le reconnaît si la claque (l'avant de la chaussure) est cousue sur les quartiers (les parties sur les côtés de la chaussures).


Coiffe de SAINT BRIEU

La coiffe de Saint-Brieuc dite « surdos »


SALOPETTE

Les salopettes étaient initialement en  denim mais elles peuvent également être faites de velours côtelé  et kaki. Les salopettes ont été inventés dans les années 1890 par Levi Strauss  et Jacob Davis ( Levi Strauss & Co), mais ils sont passés par une évolution pour atteindre leur forme moderne. Au départ seulement employé pour des vêtements de protection en milieu de travail, elles sont devenus un vêtement de haute couture comme « points éventuels de culte ».
Les débuts exactes du port de combinaisons ne sont pas claires, mais sont mentionnés dans la littérature plus tôt comme 1776 comme un vêtement de travail de protection porté par les esclaves.

 

La première preuve de salopettes étant fabriqués en série sont celles faites par Levi Strauss et Jacob Davis dans les années 1890. Les premiers « jeans» ils ont inventé étaient en fait les salopettes (« salopettes de taille » ou « salopettes de hauteur »), consistant en bretelles attachées au pantalon en denim avec des boutons. Il n' y avait pas de  bavoir au  début. Les salopettes denim étaient les vêtements ouvrier populaire en raison de leur durabilité. En effet, Levi, Strauss & de Co. slogan dans les années 1880-1890 a été « Never Rip, Never Tear. »

 

En 1911, Henry David Lee fait la première salopette,s avec des  poches cousu sur une chemise avec une bavette et bretelles sur les épaules. [cela s’est avéré dans la Lee Union-All en 1913. L’Union-All se composait de salopettes cousues sur une chemise de travail. Il avait beaucoup de poches, revers de manches et des jambes et un large col .  elle était très populaire auprès des travailleurs et a été également porté par les femmes et les enfants.

 

En 1927, Lee a mis au point une « sans attache » et créé « info » Union-Alls et salopettes.  Les Fermetures à glissière   sont remplacées par les boutonset bientôt les  boutons ont été échangés contre des passants de ceinture attaché par des sangles  sur les épaules.

Les soldats américains durant la  1ere guerre mondiale portaient Union-Alls de Lee, à partir de 1917. Elles ont été choisis par le gouvernement parce solides. Les femmes aussi  portaient des combinaisons dans les usines  durant la 1ere  et seconde guerre. Au cours de la 1ere guerre mondiale, lorsque les femmes assuraient les emplois en usine à la place des hommes partis  faire la guerre  leurs vêtements amples étant jugés  trop dangereux dans les conditions de l’usine. Leurs combinaisons ont été communément appelée « femme-alls » lorsqu’il est porté par les femmes à leur travaux d’usine. Cependant, c’était controversé, car beaucoup d’hommes étaient encore mal à l’aise avec l’idée de femmes portant des pantalons et surtout  portant la combinaison en public, à l’extérieur de l’usine. Lee et Levi, Strauss & Co. fait  une salopette kaki spécialement conçu pour les femmes en 1914 et 1918, respectivement. 

Dans les années 1930, la population américaine la plus pauvre portaient des combinaisons ou salopette : agriculteurs , mineurs, bûcherons et cheminots.

 

Elles ont été plus souvent portés par des hommes et des garçons dans le sud  et l'ouest des Etats Unis  ( voir  photographies  de Walker Evans.)

 

Les salopettes de différentes couleurs et textiles deviennent un vêtement populaire parmi la jeunesse américaine, et commencé à être portées par les femmes ,à la ville  à partir des années 1960

Au XXIe siècle, les salopettes ont évoluées vers un vêtement de haute couture. Créateurs tels que  Stella Mc Cartney Seux figurent dans des collections de prêt-à-porter pour femmes et enfants. Les salopettes pour enfants de Stella McCartney se vendront autant que 138 $.  Nordstrom]  vend  une salopette  $ 1 080.. Au XXIe siècle,  les salopettes sont en grande partie devenues socialement inacceptables pour les hommes à porter à moins qu’ils accomplissent un  travail manuel (probablement à cause du mouvement féministe)

Les salopettes furent souvent portés au et considérés comme un symbole de, protestations  féministes des années 1970, visant une anti-femelle-fashion, étant donné que les combinaisons ne sont pas moulants comme beaucoup d’autres vêtements féminins.  Les salopettes femmes permirent  une plus grande liberté. Les salopettes étant considérés comme des vêtements masculins, les femmes  en les portant dépeignent un message d' autorité égale aux hommes. 

SARONG

Le Sarong est une pièce de tissu rectangulaire d'au moins un mètre de large dont on a cousu ensemble les deux petits côtés de façon à former un étui cylindrique. C'est un vêtement simple, et mixte, porté par les femmes, les hommes ou les enfants. Il peut être noué sur le côté, devant, ou simplement enroulé sur lui-même à la ceinture. Le sarong est couramment et traditionnellement porté en  Asie du Sud

Il en existe sans couture, tissées d'une seule pièce de manière tubulaire. Le sarong peut être fait de différentes matières : coton, soie ou polyester. Le sarong peut également être fait en tissu ikat, ou dans d'autres types de tissus, par exemple  songket  et tapis en Indonésie . En Indonésie, les motifs les plus classiques du sarong sont constitués, soit de lignes croisées, soit de carreaux.

Son utilisation est très large, allant du vêtement que l'on porte chez soi pour être à l'aise, à une tenue de cérémonie. Il peut aussi servir à porter des objets ou un bébé ou jeune enfant, en bandoulière.

Hors de l'Asie du Sud-Est, le mot "sarong" a pris simplement le sens d'une pièce de tissu rectangulaire que l'on enroule autour du bas du corps et que l'on noue à la hauteur des hanches. En Indonésie et en Malaisie, une telle pièce rectangulaire, non  cousue, est appelée kain

SMOKING

Ensemble assorti, constitué d'un  veston(noir mais parfois blanc) droit ou croisé à  revers de satin brillant ou de soie et d'un pantalon à galon de soie sur les côtés (très rarement accompagné d'un gilet. Quand celui ci existe il est blanc jusqu'en 1915 et après cette date noir). A l'origine : 1860 en Angleterre, lorsque le futur roi  Edouard VII à commandé au tailleur Henry Poole & Co ( le revers du col est châle(rond) et la veste n'a qu'un seul bouton) pour jouer au jeu. puis il fut porté dans les fumoirs. Il fut importé à New York en  1886 par  James Potter, homme d'affaire qui le porta dans son club le  Tuxedo Park country  : d'où l'appel du " smoking" " Tuxedo" aux Etats Unis

Cette tenue c'est démocratisée après la guerre remplaçant la queue de pie.

Depuis ces dernières décennies des versions à col cranté et à deux boutons ont fait leur apparition (surtout en Amérique), où ceux-ci sont supposés plus habillés. Le smoking doit normalement être porté avec une chemise à  col cassé (avec ou sans jabot) et un  noeud papillon  noir (alors qu'il est blanc avec un habit). On y adjoint souvent une « ceinture de smoking » (large ceinture de satin recouvrant le pantalon). Contrairement à l'habit, le smoking doit se porter boutonné. Le smoking féminin de St Laurent apparait en 1966.

 

SOUTANE

Longue robe boutonnée tout du long sur le devant par 33 boutons ( l'âge du christ) et que portait les prêtres jusqu'en 1968.

Vient de l'italien  sottana :  vêtement de dessous, sotto

signifiant : " dessous" dans cette langue.

STRASS

Apparu au XVIIe s. inventé par un joaillier strasbourgeois George Frederic  Strass. ce dernier cherchait a créer des bijoux à bas prix, afin de permettre à un maximum de clients de briller en société. Il a perfectionné une technique alors utilisée en Angleterre en mélangeant de l'oxyde de plomb et de la pâte de verre. il a ainsi créé un type de matériau très brillant dont il renforçait l'effet en glissant une petite feuille d'argent à l'intérieur. Cette innovation fit fureur sur le continent, permettant la création des bijoux " fantaisie". Elle a aussi rendu son créateur très riche, si bien qu'il est devenu le joailler officiel dur roi Louis XV. et donc tout naturellement que ces imitations ont été nommés "strass" d'après leur créateur.

TABI

Les tabi  sont une forme traditionnelle de chaussettes japonaises. Elles montent soit jusqu'à la cheville, soit jusqu'à mi-mollet et séparent le gros orteil  des autres orteils. Elles sont utilisées pour porter des  geta ou des zori en complément du  kimono  traditionnel ou du  yukata.

Les tabi sont la plupart du temps de couleur blanche, en particulier pour les occasions formelles. Il arrive cependant que les hommes portent des tabi de couleur noire, et les femmes de couleurs variées ou à motifs. Elles sont souvent portées avec des  kyahan, des jambières traditionnelles.

Elles sont aujourd'hui encore portées avec le kimono ou keikogi dans plusieurs écoles de  ninjutsu.


TOULOUPE

Pelisse  en peau de mouton que mettent les paysans en Russie  pour se protéger du froid.


TWIN - SET

A la mode dans les années 1950 -60.  Chandail et  veste en coordonnées, et désigne en langue anglaise : ensemble jumeau.

VAREUSE

Une vareuse est une courte  blouse de grosse toile, pour les marins, les pêcheurs. C'est aussi la  veste de certains  uniformes  de marine pour les défilés. Ce vêtement est parfois aussi appelé marinière. La vareuse est actuellement de plus en plus utilisée chez les vacanciers. Elle peut se porter avec un  pantaon à pont.

Certains parlent aussi de vareuse, dans le cas de  vêtement d'intérieur ou de  sport amples et confortables.

Toutefois, la vareuse typique bretonne susmentionnée, telle celles confectionnées à la fabrique de vêtements Le Glazik à  Qimper, est un vêtement caractéristique au col fendu sur le devant pouvant être maintenu par un bouton situé à l'intérieur, comportant une ou deux poches à l'intérieur. Le bouton se trouve à l'intérieur car les métiers de la mer nécessitaient un vêtement dont l'avant ne présentait aucune aspérité pour éviter de se prendre dans les cordages et les mailles des filets. Ce concept se trouve aussi dans le pantalon à pont.

Elle est faite d'un tissu très serré pour couper du vent. Souvent, elle est réversible (un côté mer, un côté terre).


ZORI

Elles sont formées d'une  semelle plate et de deux lanières rondes passant entre le gros  orteil et le second orteil, puis se séparant pour s'arrimer sur le côté de la semelle aux trois quarts de sa longueur. Les zōri sont souvent portées avec des  chaussettes séparant le gros orteil des autres orteils, les tabi .