Argot /  Jargon de métier

3 COUPS AVEC LE BRIDADIER

Au théâtre , les trois coups sont frappés avec un bâton appelé brigadier sur le plancher de scène, juste avant le début d'une représentation, pour attirer l'attention du public, particulièrement quand il y a un lever de rideau.

Cette tradition, plus particulièrement  française, peut venir du  Moyen Age, où trois coups, symbolisant la Trinité, terminaient le Mystère. Ces trois coups pouvaient être précédés de onze autres martelés (douze apôtres moins Judas). Mais encore, un appel aux neuf Muses de la Grèce Antique. Il y aurait donc neuf coups rapides plus les "trois coups" donc, douze coups. Le douze étant dans sa symbolique, un nombre parfait, symbole de l'unité du théâtre.

Une autre explication fait correspondre les trois coups à trois  saluts que les comédiens exécutaient avant de jouer devant la Cour : le premier vers la prétendante ( côté jardin), le deuxième vers le  machiniste ( côté cour), et le troisième pour le public.

Dans le théâtre classique français, le  régisseur martelait le sol de douze coups rapides afin d’annoncer le début de la représentation aux  machinistes qui pour certains étaient sous la scène et ne voyaient pas le spectacle. Ensuite, un premier coup venu des cintres , lui répondait ; un deuxième montait du dessous de  scène et un troisième venait de la  coulisse opposée. Chaque machiniste se trouvant donc bien à son poste, le régisseur pouvait ouvrir le  rideau.

Le grade de brigadier était donné à un ouvrier dirigeant une équipe. Le  régisseur , se servant d'un bâton pour frapper les trois coups, rassemble l'équipe du théâtre pour commencer le spectacle, tel un brigadier rassemblant ses hommes ; on a appelé par  métonymie le bâton lui-même un « brigadier ».

Le brigadier de théâtre est traditionnellement fait en bois  avec un morceau de  perche de théâtre, décoré de  velours rouge et de clous dorés.

Pendant des années la Comédie Française frappait six coups afin de matérialiser la jonction des deux troupes, celle de l' Hôtel de Bourgogne et la troupe de Molière déjà adjointe de celle du  Théâtre du Marais sous  Louis XIV, permettant des représentations quotidiennes.

 

ANGUILLE

Mot d'argot employé au début du XIX e siècle, et notamment par Vidocq, pour désigner la ceinture, en raison d'une analogie de forme.

ARMES BLANCHES

Définition apparue au XVIIe s. par opposition avec les armes à feu dites

" bronzées ", à cette époque ces dernières étaient enduites d'un produit spécial ui les protégeait de la rouille et leur donnait une couleur foncée. En revanche e procédé n'était pas appliqué sur les lames, car étaient néfaste pour elles. L'acidité de ce produit risquait en effet d'endommager les parties les plus fines des lames, et en particulier leur tranchant. Cela pouvait donc les rendre moins efficaces voir inutilisables. L'appellation " armes blanches" est par la suite devenue un terme officiel pour englober les armes " dont l'action n'est due qu'à la force humaine".

ARTISTE DE RENCONTRE

Par opposition à un enfant de la balle de circassiens " gens du cirque" depuis plusieurs générations voire du voyage "pendant une tournée" l'artiste de rencontre dit aussi privé est devenu artiste de cirque de son propre chef.

BAIGNOIRES

Les loges dites baignoires entourent le fond de l'orchestre appelé autrefois le parterre, sous les balcons. Le parterre accueillait un public debout. Il y faisait fort chaud, ce qui infligeait aux loges, un véritable bain de vapeur d'où le sobriquet.

BAISE EN VILLE

Subst. masculin : Petit nécessaire de voyage , sac ou petite valise qui contient ce qu'il faut pour passer la nuit hors de chez soi

  

BALLADEUR

L'acteur qui occupe un baladeur, petit rôle ne comprenant que des répliques éparses, se balade de scène en scène sans vraiment s'y arrêter.

BANANERAIE

La bananeraie ou palmeraie désignent le placard ou batterie de cuisine qu'arborent les bananés - autrement dit, les décorations accrochées sur leur poitrine

BANNIERE

Terme familier employé pour désigner la chemise d'homme, sans doute parce que les pans volent au vent comme une bannière.... s'ils ne sont pas bien rentrés dans le pantalon.

BASQUES

Partie basse d'un pourpoint qui a la figure d'un trapèze. Elles couvrent l'ouverture entre le pourpoint et le haute de chausse.

BAUDRIER

Echarpe de cuir que l'on porte sur l'épaule droite et qui descend sur le coté gauche portant l'épée

BENARD

Ce terme d'argot vient du nom d' André Benard, confectionneur à paris, qui créa en 1876 un pantalon serré au genou et couvrant le pied qui reconnu aussitôt la faveur des voyous de l' époque.

Vers 1939, l'argot militaire a tiré bénouse de bénard.

BIJOUTE

D'après les anciens, seuls au départ la caisse de l'accessoiriste portait ce nom ainsi que le local des accessoires en studio (la Bijouterie). Les multiples accessoires, objets divers, outils et autres "bidouilles" faisaient de cet ensemble précieux et très personnel, une "boîte à bijoux" que l'accessoiriste gardait à portée de main sur le plateau : " à la face". Lorsque les tournages quittèrent de plus en plus souvent les studios, le chef-électricien et le chef-machiniste durent prévoir tout un matériel bien particulier, impossible à trouver dans les maisons de location, et se mirent à posséder, en propre, une Bijoute, nom donné non plus à la caisse contenant du matériel mais à ce matériel lui-même.

BRODER SES CHAUSSONS

Les danseuses brodent le bout de leurs chaussons de travail pour en prolonger l'usage. Par analogie, cette mesure d'économie qualifie le fait de danser sans dépenser beaucoup d'énergie.

BUTTON

Mot anglais signifiant  " bouton " celui qui sert à attacher deux parties d'un vêtement. Suspense ou on laisse le spectateur  à la fin d'un épisode, rendant  impérieux son désir de connaitre la suite.

CAISSE A BOULONS

Le casque guère réputé pour sa légèreté, possède divers sobriquets : caisse à boulons, casserole ou en encore chapeau en peau de locomotive.

CHAT BOTTE

Les hautes bottes des gendarmes à moto ont inspiré ce surnom de chat botté. Comme il donnent la chasse aux contrevenants, ont les appelle aussi les cow-boys, ou encore aigles de la route ou anges de la route

CLIMAX

Du mot grec signifiant  " échelle " et désignant le point culminant. Dans un film c'est le moment ou la tension dramatique, et par conséquent l'émotion du spectateur atteignent leur apogée.

COORDONNE

Se dit d'une pièce de vêtement conçue pour s'accorder parfaitement comme couleur avec une autre, et être destinée à être portée en même temps. On mettra par exemple une veste coordonnée rouge avec une jupe du même rouge et un tee -  shirt noir rappelant la jupe noir et rouge.

COQUET

Mot qui signifiait à l'origine "petit coq". Allusion au plaisir de parader pour qualifier tout être humain qui manifeste par son comportement ou son apparence le souci de plaire. Il s'applique aussi à une tenue pimpante et soignée.

COSTARD

Un complet veston

"Tailler un costard" : Expression de la langue parlée datant du milieu du XIXème s. où f"aire un costard "ou un costume à un acteur prend le sens de l’applaudir avant qu’il ne prononce une parole. Dans le vocabulaire du théâtre, il était courant de faire un triomphe à un acteur en costard.

Mais en langage plus figuré, le costard comprend la veste que l’on endosse et qui couvre le dos et ce serait donc l’idée de mettre quelque chose sur le dos qui est retenue. Ce serait au milieu du XXème s.que l’expression "tailler un costard" à quelqu’un n’est plus utilisée qu’au sens péjoratif à savoir dire du mal d’une personne.

COSTUMER (Se)

Se déguiser. Voir fête costumée, bal costumé.

COUTURIERE

La couturière : représentation publique où les couturières pouvaient monter sur scène pour retoucher les costumes.

Les filages : répétition de la pièce en continue et dans l'ordre des scènes.

La générale : représentation donnée devant des invités

La première : représentation réservée à la presse, aux professionnels, aux amis

COYOTES ROUGES

Les douaniers terrestres ( par opposition aux douaniers maritimes) portent une bande rouge sur leur pantalon de service. Le coyote est un canidé sauvage qui se déplace en bande et se montre très discret- comme doivent être toujours les douaniers pour réussir leurs opérations.

CROQUENOTS

Dans le langage populaire, ce sont des grosses chaussures, généralement portées en terrain sale et difficile. Il pourrait  avoir dans la formation de ce mot l'influence de croquant, terme péjoratif pour désigner les paysans.

DECROCHEZ-MOI CA

Ces mots désignaient la boutiques des fripiers ou marchands de fripes, où le client se servait parmi les vêtements accrochés n'importe comment. Dire de quelqu'un qu'il semble s'habiller au décrochez- moi ça n'est pas un compliment...

DEFROQUE

De froc  avec le préfixe  dé - signifie au sens propre «  dépouiller du froc », mais il n’est utilisé que figurément.

- (Religion) Quitter ou vouloir quitter l’ état monastique ou l’état ecclésiastique, en parlant d'un religieux ou un ecclésiastique

- (Figuré) (Pronominal) Abandonner ses convictions, son  engagement.

- (Veilli) Dépouiller quelqu’un de son argent, de ses  biens.

- (Populaire) (Pronominal)  Oter sa culotte ou son pantalon.

DEGUISER

Changer la guise, l'apparence d'une chose ou d'une personne.

DEPENAILLE

Personne mal mise, avec des vêtements en très mauvais état, mais on a oublié le vieux mot penailles : loques d'où il est dérivé.

DEVANTIER

Nom ancien du tablier qui se met sur le devant du corps pour protéger les vêtements.


ENDIMANCHE

Personne mal à l'aise dans ses vêtements trop habillés qu'elle n'est pas habituée à porter et qui étaient traditionnellement réservés au dimanche.

FAIRE UN COSTUME

Argot théâtral. Applaudir un acteur dès son entrée en scène et avant même qu’il ait pu prononcer une parole.

FALZAR

Ce mot est apparu dans la langue populaire française vers la fin du XIXe s.Il désigne à l'origine le pantalon bouffant comme celui des turcs, ce qui a pu donner à penser qu'il venait du turc valsar : pantalon; son emploi s'est ensuite étendu et désigne tout les pantalons quels qu'il soient en langage familier. Futal :  de l'allemand futte : étui


FRAISES DES BOIS

Les parachutistes doivent ce surnom à leur  béret rouge tranchant sur leur uniforme kaki tel des fraises des bois dans leur champs de fraisiers

FRUSQUES, FRINGUES, NIPPES...

Ensemble des vêtements.

Frusques de frusquin qui désignait une veste, un blouson. Le terme c'est généralisé: Le Saint-frusquin c'est toutes les possessions de quelqu'un.

Fringue : dérivé de frusques a subi l'influence de fringant. A la fin du XXe. ce mot n'a rien de péjoratif.
Nippes :  ce mot pourrait venir de guenipes: guenilles, vieux vêtements.

Hardes : du gascon : farde : ce que l'on porte, fardeau ou vêtement.


FUTAL

Pantalon

(1916) Origine inconnue, peut-être de l’arabe فوطة, fouta (« serviette, pagne ») qui donne fouta

GALOCHES

Grosses chaussures de cuir épais à semelle de bois. Entrées dans les habitudes  le XVe s. ou le XVIe s. s'apparentent à ses époques aux sabots.

GALURIN
Mot populaire datant de la fin du XIXe s. et employé de façon moqueuse pour désigner un chapeau. Il  viendrait de l'ancien français galure : objet amusant, de galer : s'amuser.
Le galurin est donc un chapeau un peu ridicule.

GENDARME

Le gendarme dit aussi crapaud, désigne un défaut ou une impureté dans une pierre précieuse.

GODILLOTS ou GODASSES

Grosses chaussures qui vient des établissements Godillots, installés rue Rochechouart à Paris, qui fabriquaient de l'équipement pour l'armée pendant la guerre 1870.A l'origine c'est une chaussure militaire.

GRAND COUE

A la fin de leur première année, les élèves de l'école militaire de Saint-Cyr élise parmi leurs camarades un comité chargé de veiller à ce que les traditions de l'école soient respectées : Le grand Coué ou Le Grand Carré. Le Père système chapote le groupe.

GRENOUILLE

Il s'agit du fermoir d'un bracelet montre en or ou en argent qu'on appelle aussi échelle.

GRIFFE

On dit d'un produit  réalisé par un créateur qu'il est " griffé ". Ce terme titre son origine du Moyen Age. A cette époque, les imprimeurs utilisaient un poinçon métallique  pour apposer la signature de l'éditeur sur la couverture des livres. Il laissait une marque en relief, comparable à une griffure faite par un félin ou un rapace. Un moyen de  prouver que ces œuvres " griffées" étaient authentiques. Puis lors le développement de la haute couture au XIXe s. ; les créateurs ont eu l'idée de coudre sur leurs productions de leur marque des étiquettes comportant leur signature et par la suite des logos, afin qu'elles soient identifiables. Par analogie on a pris l'habitude des dire que ces créations sont " griffées". Une expression qui a perduré jusqu'à aujourd'hui.

GRIMPANTS

Nom populaire du pantalon. On dit aussi remontant. Il s'agit du vêtement qui grimpe ou remonte le long des jambes.

GROLLES

Grosses chaussures.

De l'ancien français grole et du provençal grola : vieille chaussure.

HAILLONS

Vêtements déchirés. Vient du mot allemand : hadel : lambeau.

Loques : vêtements en très mauvaises état, sales et déchirés.Du neerlandais locke : boucle de cheveux.

Se déloquer : se déshabiller.

Guenille vient du mot guenippe : chose sans valeur.


LAPIN DE COULOIR

Terme de compagnonnage pour désigner un apprenti (en référence à l'outil de maçonnerie).Chez les cousettes, il est sans doute fait allusion à ce que les lapins de couloir courent pour satisfaire les besoins des unes des autres.

LIMACE

Dont familier donné à la chemise et qui dépendrait d'un vieux mot argot lime : chemise.

Autre terme familier pour la chemise : la liquette.

MAL FAGOTE

Une personne habillé n'importe comment avec des vêtement qui lui vont mal.

Allusion à un singe Fagotin, appartenant à un célèbre bateleur du XVIIe s. Etre habillé comme Fagotin n'était pas le sommet de l'élégance... ou allusion au fagot ficelé, comme boudiné.

MANCHE GIGOT

Manche bouffante à l'épaule jusqu'au coude.

MANTEAU D'ARLEQUIN

Encadrement en draperie traditionnellement rouge ou noire légèrement en retrait du cadre et du rideau de scène, installé de manière permanente, permettant de modifier l'ouverture et la hauteur de la scène. La partie haute mobile s’appelle le lambrequin.

MINETTE

Terme familier utilisé pour désigner la garniture de fourrure  qui borde le décolleté des mules les plus coquettes

ORIPEAUX

Vêtement en mauvaise état mais qui conservent dans  leur apparence quelque chose de clinquant, de voyant.

Du terme moyenâgeux : oripel : aureus : dorée et pel : peau. A l'origine l'oripel était un mince placage doré que l'on appliquait sur certaines armes pour leur donner l'apparence de l'or.

PALETOT

Terme  assez vague. Veste ou manteau que l'on porte sur un autre vêtement. et qui est toujours boutonné devant. Ce peut être une petite veste tricotée aussi bien qu'un manteau léger. Pour vêtements d' enfant on emploie souvent paletot, pour un adulte on dirait manteau.

PAREMENT / PAREMENTURE

Ensemble des revers ( de col, de manches) d'un vêtement, contribuant à orner d'où l'emploi de ce mot dérivé de parer  du latin parare : préparer.

PARADIS

Au théâtre : le paradis ou le poulailler et le dernier balcon  tout en haut.

PELURE

Mot populaire pour désigner un manteau. Allusion aux pelures d'oignon qui après une croissance assez répandue, le protège du froid pendant l'hiver.

PETASE

Le petase  (en grec ancien πέτασος / pétasos) est un chapeau rond de feutre ou de paille, à bord large, souple et plat dont se coiffaient principalement les voyageurs grecs. Un cordon, noué sous le menton ou derrière la tête, le maintenait en place à larges bords souples.

PINGOIN

Nom donné par dérision  à l'habit de soirée. La comparaison se justifie par la ressemblance de forme et de couleur: veste noire à longues basques, plastron blanc...


POINT DE JESUS

Il existe une forme plus élaborée : Point de Jésus qui court après Marie pour rattraper Joseph. Allusion fleurie au fait que l'on coud à gros points pour aller vite.

PLAN AMERICAIN

Il existe une multitude plan de cadrage : Plan général, qui montre l'intégralité; au très gros plan dit close up ou l'image se concentre sur le visage. Le Plan américain, cadre un personnage de la tête à mi cuisse. Il tient son nom car il était très employé dans les westerns (car il fallait montrer l'arme accroché à la ceinture).

QUITTER LE BRODEQUIN POUR PRENDRE LE COTHURNE

Les acteurs comiques portaient des brodequins, chaussures montantes en cuir. Les acteurs tragiques portaient des cothurnes, de même forme mais montées sur des semelles très épaisses, destinée à rehausser leur taille de façon à ce qu'ils inspirassent mieux la terreur.

RACCORD

Au cours du  tournage d'un film, pour des raisons d’organisation, la plupart du temps les  plans ne sont pas filmés dans l’ordre chronologique de l'histoire. Le plus souvent également, les tournages des différentes  séquences que compte une  scène et les plans qui s’y rapportent, sont séparés, espacés dans le temps, filmés en fonction d’un planning dont la logique est plus économique et pratique qu’artistique.. Les différents éléments visuels que contient un film se doivent donc d’être raccord  (avoir une cohérence entre deux plans), pour pouvoir être monté.

RAMAMASSE POUSSIERE

Le costume de parade de la cavalerie de la Garde républicaine comprend un casque orné d'une longue queue de cheval noire et devant d'un plumet rouge. Ce plumet évoque, un plumeau, ustensile de ménage à l 'origine composé de plumes montées sur un manche

RAYONS ULTRA - VIOLETS

Collaro violet porté par les prélats en tenue de clergyman.

RECHAUFFEUSE

Jusqu'au XVIIe s. les acteurs portaient des perruques extravagantes, qui leur tenaient fort chaud à la tête d'où le surnom : la réchauffeuse.

SANS GENES

Chaussures basses pour hommes munis d'élastiques sur les cotés pour simplifier l'enfilage

SAUT DE LIT

Robe de Chambre

SCHTROUMPFS

La gendarmerie départementale portent une chemise ou on polo bleu clair, ainsi qu'un pantalon bleu gendarme. Cela leur a valu ce surnom, d'après les petits personnages bleus de la BD de Peyo. Leur galons blancs ont donné à ce corps l'appellation de blanche

SOLDE

Le mot “solde” désignait en argot un coupon d'étoffe qui n'aurait pas été vendu.A  l'origine c'est  un mot masculin et singulier. Néanmoins, au début du XXe s. avec l'apparition de leur encadrement législatif, “les soldes” ont commencé à être employés au pluriel.

SUIVEZ MOI JEUNE HOMME

Au XIX siècle, les femmes qui souhaitaient rencontrer l’amour et montrer qu’elles étaient célibataires, portaient un « suivez-moi jeune homme ». Il s’agit de deux pans de dentelles qui flottaient derrière leur robe. Ils pouvaient aussi se trouver sur leur chapeau. Un ruban était alors noué à ses deux extrémités et flottaient sur la nuque.

 

Il semblerait cependant que les premiers « suivez-moi jeune homme » furent utilisés durant l’antiquité romaine, même s’ils ne portaient pas ce nom.

TABLIER DE SAPEUR

Genre de chasuble romaine dont le devant et parfois l’arrière est découpé dans la même forme que les tabliers de peau portés par les sapeurs de l’armée. Le terme « boîte à violon » se rapporte au même genre de chasuble.

TETES CERCLEES

Les galons disposé sur le pourtour de leur képis ont valu aux officiers le sobriquet de têtes cerlées

TOCANTE

Montre

TRAINEURS DE SABRE

L'origine de cette expression est simple : les gardes républicains en grande tenue portent un sabre au coté.

TOURNURE QUEUE D'ECREVISSE

A la fin des années 1860, les jupes présentent un volume fuselé comme une longue coque rebondie dans le dos parfois bien au-dessus de la ligne de la taille. Un dessous spécifique permet un tel artifice : la tournure. En tissu, articulée par des cerceaux, elle est dite « queue d’écrevisse » car elle rappelle beaucoup ce crustacé. Ces pièces frangées par un volant, ornées de plis plats sont souvent couvertes d’un tissu rouge soulignant plus encore le caractère zoomorphe de la structure. A cette période, la couleur rouge « écrevisse » est par ailleurs à la mode. Les cerceaux rigides très rapprochés ont une mobilité d’accordéon et se relèvent sur le dos des chaises lorsque la femme souhaite s’asseoir. Les tournures, sont des curiosités : passé leur usage du moment, elles sont la seule forme de dessous qui n’a pas eu de descendance dans l’histoire de la lingerie, alors que toutes les autres modes historiques ont fait retour, si ce n’est dans les garde-robes quotidiennes, du moins sur les podiums : de la crinoline en passant par le corset ou la jarretière…

TUNIQUES BLEUES

Les repésentants de l'autorité policiers ou gendarmes, sont tous regroupés sous le même vocable fleuris : tuniques bleues, services d'accueil, asques à boulons, ou dans le code des cibistes Q.R.M.22

TUYAU DE POELE

 Chapeau Haut de forme.

X ANNEES DE BOTTES (avoir)

On peut  compter les années d' expériences en années de bottes pour les pompiers. Le personnel administratif des sapeurs- pompiers n'en ont pas besoin, on les qualifie de chaussures basses